Après le désert, la mer m'ouvre ses bras. La mer, que je vois danser de jour en jour, de vague en vague, de verre en verre à la terrasse du Club de voile. Sagement, elle me regarde, elle aussi, m'attends patiemment, sans se plaindre. Paisible, la surface de l’océan rythme mes heures, jours après jours. Vivant d'une côte à l'autre de Dakar. Brûlant peu de calorie pour y parvenir, m'affligeant les transports bondés, suant lentement leur huile de moteur, ronflant nonchalamment la poussière venant d'Europe des années 70. Mes recherches tirent les bords et ma voile peu à peu, se gonfle.
"Le vent se lève, il faut tenter de vivre."
=============